« Type 20 = chronographe à retour en vol »Parmi les autres caractéristiques des chronographes Type 20 se trouvent: un boîtier de 38mm de diamètre et 14mm d’épaisseur, un cadran noir avec index et aiguilles luminescentes, un mouvement mécanique à remontage automatique disposant d’une réserve de marche supérieure à 35 heures, une précision relative de + ou – 8 secondes par jour et enfin, la capacité de supporter plus de 300 fois lors des périodes de test la marche, l’arrêt et la remise à zéro du chronographe. Les Types 20 étaient révisées très régulièrement, ce qui explique l’accumulation sur le fond du boîtier de gravures et de poiçons techniques prouvant leurs passage dans les ateliers de Besançon ou de Paris (principalement par Dodane et Pechoin). Lorsque les Type 20 ont été réformées, toutes ont été marquées des lettres « FG » pour fin de garantie.
Quel est le point commun entre les différentes marques ?
Toutes ont produit dans les années 50 et 60 des chronographes « Type 20″ et « Type 21″ (en chiffres romains « Type XX » et « Type XXI ») destinés aux pilotes de l’aéronavale, de l’armée de l’air et du Centre d’Essai en Vol. Le programme technique des rédigé par le Ministère de Défense était formel: les chronographes de Type 20 devaient être accompagnés de la fonction retour en vol (en anglais: « flyback »). C’est d’ailleurs le seul point commun entre les copies rendues par les différentes marques retenues par le bureau d’étude du Ministère. Une fois le chronographe enclenché, la fonction retour en vol permet par simple et unique pression du poussoir de remettre à zéro les compteurs et de commencer instantanément un autre chronométrage. Cette fonction est très appréciées de aviateurs puisqu’elle facilite et rend plus précis le calcul des trajectoires.