Quand l’horlogerie effeuille le temps

Inédite la complication florale de Frédéric Jouvenot? C’est ce que laisse entendre le communiqué de presse que j’ai reçu dans ma boîte électronique. La montre Surya indique en effet la  l’heure au moyen de 12 pétales sautants. Réalisés en saphirs roses, ces derniers changent de couleur pour figurer les cycles du jour et de la nuit en affichant l’heure à venir et l’heure échue. Tout un poème… Le secret de cette spectaculaire corolle en mouvement est à chercher dans un mécanisme des plus complexes, caché sous le disque des minutes au centre. Placé au cœur de la montre, un boîtier interne renferme une centaine de composants, dont 24 rubis actionnant les pétales sautants, dans une imbrication savamment orchestrée pour faire opérer toute la magie de Surya. On est donc pratiquement plus en présence d’un véritable automate que d’une simple pièce d’horlogerie… Inédite, cette montre l’est certainement, de part son fonctionnement. Mais ce n’est toutefois pas la première fois qu’un horloger met en scène des pétales sur le cadran d’une montre. En 2014, la montre Margot de Christophe Claret permettait déjà de faire voltiger des pétales de marguerite selon la formule romantique « je t’aime un peu, beaucoup… » . Mais là, il s’agissait d’une complication ludique, sans rapport avec la mesure du temps. Cela avait permis à Christophe Claret d’être primé au GPHG.

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